La Machine de Georges LAKHOVSKY
Georges LAKHOVSKY a poursuivi, dans les années 1930, des travaux alors reconnus, montrant l’intérêt des thérapies électromagnétiques dans le traitement du cancer (voir ouvrages de Georges LAKHOVSKY). Il ne reste pas grand-chose aujourd’hui de cette reconnaissance.
Ingénieur russe émigré en France et naturalisé français avant la Première Guerre Mondiale
Georges LAKHOVSKY (1869-1942) a commencé par travailler dans le domaine de la radio. Il a d’ailleurs de nombreux brevets à son actif. À partir de 1920 environ, il oriente ses recherches vers la biologie, ou plus exactement le rôle exercé par les ondes sur le vivant. Comment les pigeons voyageurs s’orientent-ils et pourquoi sont-ils perturbés par la proximité d’un émetteur radio ? Pourquoi les insectes parviennent-ils à détecter un partenaire sexuel à des kilomètres de distance ?
Georges LAKHOVSKY alla même jusqu’à étudier les données solaires (tempêtes magnétiques provoquées par les éruptions solaires) depuis 1848 et, par comparaison avec les variations de la qualité des vins de Bordeaux, déduisit que les premières influaient sur cette dernière ! Georges LAKHOVSKY pense avoir découvert le « secret de la vie » en partant de ce qui se passe dans la cellule vivante. Alors que son époque voyait l’explosion de l’approche chimique de la biologie, il a tenté de montrer que la physique était, quant à elle, encore plus importante dans les processus de la vie.
La vie de la cellule
Toute cellule vivante, explique Georges LAKHOVSKY, comporte un noyau qui baigne dans ce qu’on appelle le protoplasme. Dans ce noyau se trouvent de nombreux filaments, les chromosomes, dont on sait qu’ils sont porteurs d’innombrables informations dites génétiques. Dans le cytoplasme (le protoplasme est une sorte de gelée nourrissante, très riche en eau, à la composition biochimique complexe et variable, constituant aussi bien le cytoplasme que le noyau), le protoplasme du reste de la cellule en dehors du noyau, se trouvent d’autres filaments, plus petits, les chondriomes. Ces deux sortes de filaments sont en réalité des tubes aux dimensions ultramicroscopiques, contenant une sorte de sérum proche de l’eau de mer et donc conducteur de l’électricité. Georges LAKHOVSKY est donc parti de cette constatation : ces filaments de la cellule constituent en réalité des circuits oscillants ultramicroscopiques qui peuvent osciller électriquement sur une très large gamme de longueurs d’ondes très courtes. Par exemple, les variations importantes du champ des ondes cosmiques, qu’elles soient telluriques ou atmosphériques, vont immédiatement agir sur ces circuits et, donc, perturber la cellule. Ce qui signifie évidemment que tout organisme vivant ne cesse, à chaque instant, de rétablir l’équilibre électromagnétique au niveau de ses cellules.
Lorsque l’oscillation cellulaire cesse, notamment par déficience du fer et du phosphore dans le cytoplasme (ce qui réintroduit la notion biochimique, mais au service de la biophysique cellulaire), la cellule meurt.
Notre corps perd ainsi, chaque jour, des quantités de cellules qui sont ensuite éliminées. Le problème survient lorsque, dans la cellule morte, subsistent des chondriomes qui, eux, continuent d’osciller à leur fréquence propre. S’ils s’entourent d’une membrane et, ainsi protégés, continuent à osciller et à se multiplier indépendamment de la cellule, ils deviennent eux-mêmes des cellules cancéreuses (néoplasiques). Pour résumer ses découvertes et sa théorie du vivant, Georges LAKHOVSKY écrivait : « la vie est née de la radiation. La vie est entretenue par la radiation. La vie est détruite par tout déséquilibre oscillatoire ». Agir sur les oscillations cellulaires à partir de cette connaissance de la vie oscillatoire et électromagnétique de la cellule, Georges LAKHOVSKY allait tout naturellement chercher (rappelons qu’il était ingénieur de formation) à mettre au point un appareil pouvant influer favorablement sur les déséquilibres électromagnétiques cellulaires. Il en décrit la genèse dans son livre « La Terre et nous » publié, à l’époque, chez FASQUELLE. Le phénomène vital est basé sur le fait que tous les éléments de la cellule trouvent leur fréquence de vibration dans les gammes de radiations (cosmiques et telluriques) qui les entourent.
LA MACHINE DE GEORGES LAKHOVSKY
Quand les variations sont trop fortes, les cellules cessent d’osciller comme nous venons de le voir. Les chondriomes qui persistent à osciller après la mort cellulaire se contentent d’ondes très courtes, dans lesquelles ils trouvent les fréquences qui leur permettent de vibrer en résonance. Et Georges LAKHOVSKY d’envisager deux cas qui nous ramènent, pour l’un d’entre eux, à la naturo-nutrithérapie. Si, dit-il, la cellule cesse d’osciller par carence en fer et en phosphore ou d’autres minéraux, il suffit de l’alimenter à nouveau pour « remonter le ressort de l’horloge ». Belle définition et démonstration de l’efficacité curative et préventive de la micronutrition ! « Mais si, ajoute t-il, la cause réside dans les variations électromagnétiques, il faudra appliquer à la cellule une oscillation forcée ». Georges LAKHOVSKY a donc créé un oscillateur à longueurs d’ondes multiples, de manière à ce que chaque
cellule puisse trouver sa fréquence propre. D’abord expérimenté sur les tumeurs végétales, l’appareil, qui présente simultanément une plage de un à trois cents trillions de vibrations par seconde (toutes les cellules et même les chondriomes oscillent sur des fréquences de ces gammes, selon Georges LAKHOVSKY), fut ensuite utilisé en clinique. En particulier à l’hôpital de la Salpêtrière, à Paris, dans le service du Pr GOSSET, sur des malades considérés comme incurables et chez qui l’état général s’améliora, les douleurs s’estompèrent, certains voyant même les tumeurs régresser. Le chercheur rapporte ainsi dans ses ouvrages nombre de cas, dont celui de cette femme de 82 ans, souffrant d’un épithélioma, ayant subi des rayons sans succès et dont les tumeurs se sont résorbées. Une vingtaine de chercheurs et médecins ont confirmé les résultats positifs obtenus par ce traitement. Georges LAKHOVSKY devait, en 1928, améliorer encore son appareil avec une nouvelle conception, l’oscillateur à ondes multiples. En 1939, il obtient le prix international de médecine à Vienne. Quand il est renversé par une voiture en 1942, à 73 ans, la rumeur court qu’il a été assassiné car, bien évidemment, ses recherches ne plaisaient pas à tout le monde et l’on a cherché, dans les années précédant sa disparition, à lui nuire par tous les moyens.
Que reste-t-il aujourd’hui ?
Immédiatement après la mort du chercheur, les appareils furent retirés des hôpitaux et tant pis pour les malades ! L’oscillateur fut oublié, ou presque. Cependant, certains cherchent à reprendre ces travaux, comme Jean-Louis PORTES qui, en 1983, a présenté sa thèse de doctorat en médecine « La vie et l’œuvre de Georges LAKHOVSKY ». En 2000, une publication canadienne souligne l’activité du récepteur ouvrant les canaux ioniques de la membrane et indique que de nombreuses maladies résultent « de la signalisation anormale dans certaines cellules ». Ce qui rejoint les travaux de Georges LAKHOVSKY. Le développement de la médecine quantique viendra, peut-être, confirmer la justesse de ses travaux et permettre de mettre au point de nouvelles techniques de soins, par exemple par la biorésonance exogène qui existe déjà. L’informatique apportant son concours à ces avancées.
Paru dans le journal médecines alternatives
Hélène BARBIER DU VIMON
LA MACHINE DE GEORGES LAKHOVSKY, LA MACHINE DE GEORGES LAKHOVSKY
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